vendredi 26 février 2016

GOOD BYE INDIA

Le dernier jour en Inde a été une journée détente pour le groupe. En effet les jeux de carte on été mis à contribution, ainsi que les jeux de société. La sieste a également été de la partie pour un grand nombre.
Pendant que certains jouaient au foot avec les étudiants du PAJANCOA , d'autres ont été faire un tour au village.

Dimanche, c'est le jour J et une longue journée de bus s'annonce ! Tout le groupe a hâte de rentrer en France, même si un certain attachement pour l'Inde s'était créé. En effet, pas moins de 7h de Bus ont été nécessaires pour rallier Karaikal à l'aéroport international de Chennai. Vient ensuite le temps de l'enregistrement des bagages, des differents contrôles puis enfin l'embarquement pour Dubaï: un vol calme, malgré quelques turbulences. Arrivé à Dubaï, l'escale de 2h est passée très vite et s'est déroulée sans aucun problème.
2nd embarquement à direction de Paris Roissy-Charles de Gaulle, avec un vol assez long mais une fois descendu à Paris tout le groupe est heureux de mettre le pied a terre.

Mais c'est avec une grande impatience que chacun attend son bagage qui paraît noyé dans un flot continu de valises !

Enfin, pour notre plus grand bonheur, nous avons un bus avec suffisamment de place et dans une circulation organisée, pour faire le trajet Roissy-Saint Pouange.

Quentin BIGARD et Victor SOCCARD

samedi 20 février 2016

Restitution du stage (19/02)

De retour au PAJANCOA depuis la veille, le temps est venu d'établir un bilan et une évaluation de ce mois passé à découvrir  l'Inde et son Agriculture.

Par groupes, nous avons donc exposé, aux professeurs nous ayant accompagné et à l'équipe pédagogique du PAJANCOA, les nombreux enseignements que nous avons tirés de ce stage.

Les thèmes se succedent :
- L'agriculture, avec la découverte de nouvelles techniques, de nouvelles cultures, d'autres types d'exploitations, ...
- La vie quotidienne, les regles de circulations, quelque peu différentes de chez nous, la nourriture, l'accueil très chaleureux des Indiens,...
-Ressenti du stage

L'après-midi a été marqué par la cérémonie des Au-Revoir : les remerciements s'enchaînent.
Un grand merci aux professeurs Indiens et Français, au doyen du PAJANCOA, au proviseur du Lycée de St Pouange, aux agriculteurs et à nos hôtes du village.

Puis la cérémonie s'est achevé par la remise des diplômes.
Enfin à la demande des professeurs du PAJANCOA, nous avons de nouveau change "Aux Champs Élysées" et "L'hymne de nos campagnes".

L'après-midi s'est terminé par une Photo souvenir collective.

Victor SOCCARD et Quentin BIGARD

Soirée d'adieu à l'hôtel d'Europe (17/02)

Ça y est! Dernière soirée à Pondicherry. Pour l'occasion, Sheila avec qui nous nous sommes bien entendus a organisé une soirée dansante. Les cuisiniers ont eux aussi voulu nous faire plaisir en nous préparant un repas français.
Au menu steak frites !
Cela faisait un mois que nous n'avions pas mangé de viande rouge.
Après ce bon repas nous sommes allés dans une petite salle de l'hôtel pour mettre de la musique et danser.
La soirée a été un peu longue à démarrer mais après quelques musiques l'ambiance battait son plein.
Nous avons dansé sur des musiques françaises et quelques musiques indiennes avec comme chorégraphe Dylan (fils de CANEN)
La soirée s'est terminée à 1h30 du matin avec beaucoup de souvenirs !

Après un réveil difficile, il a fallut   boucler les valises.
Avant de partir nous avons remercié et fait nos adieu à CANEN.
Cela fût un moment émouvant.
Nous voilà déjà repartis pour KARAIKAL !

THOMINET Sophie
COTIBY Alice

Visite d'une usine de riz (17/02)

Nous avons pu visiter une usine de stockage de riz où les grains sont transformés jusqu'au conditionnement. 


Dans cette entreprise, la capacité de stockage est de 4000 tonnes.
50 personnes y travaillent et produisent 7500 kg/jrs. Il n'y a pas d'exportation.

Avant d'être conditionné , les grains sont plongés dans l'eau bouillante pendant 16 heures, puis l'eau est régulée toutes les 2 heures. Une fois les 16 heures passées, les grains sont mis dans la vapeur durant 30 minutes puis sèchés pendant 12 heures.
Une fois sec, le riz passe dans un aspirateur pour que les poussières et les pierres soient séparées.
Puis arrive le décorticage du grains (on enlève l'enveloppe et le son).
Une fois le riz décortiqué, il est passé dans une machine qui le blanchit.
Les grains sont séparés et triés en fonctions de leur taille.
Ensuite les grains subissent un triage optique (si la couleur est trop brune le grain est enlevés).


Et enfin il est conditionné en sac de 25-50-75kg

Cette visite était instructive et intéressante.

THOMINET Sophie
COTIBY Alice

vendredi 19 février 2016

Visite de la laiterie Ponlait

L'Inde étant le premier producteur de lait au monde , 7 d'entre nous ont eu la chance de visiter Ponlait, une laiterie ainsi qu'un de ses points de vente, et une usine de fabrication d'aliments du Bétail.

Ponlait collecte 95% du lait produit sur Pondicherry, ce qui équivaut à environ 100 000 L de lait par jours, produits par près de 37 000 éleveurs aux alentours de Pondicherry. Le reste du marché est collecté par environ 10 concurrents.

Le lait est collecté par camion dans chaque village, chaque jour. Le lait est acheté en moyenne aux éleveurs 28 roupies le litre. Ce lait est ensuite pasteurisé, puis conditionné en sachets ou transformés en glaces ou yaourts. Ces produits sont acheminés dans les 250 points de vente de la laiteries : le lait en sachet est commercialisé entre entre 36 et 38 roupies le litre en fonction de sa teneur en protéine, les   glaces quand-à-elles sont vendues à environ 20 roupies le pot.
Cette laiterie emploie plus de 100 personnes.

Ce stage fût très apprécié par les étudiants qui ont eu la chance d'y participer.

Quentin BIGARD et Victor SOCCARD

Visite du moulin Agrofood de Pondichéry (16/02)

En ce mardi 16 février, nous avons tout d'abord pris le petit déjeuner à 8 heures à l'hôtel d'Europe, les groupes sont ensuite partis rejoindre leurs lieux de stage comme la veille.

Le groupe qui devait aller au moulin agrofood de Pondichéry est parti de l'hôtel à 9 H 30 en bus pour arriver là bas à 10 H 30.

Une fois arrivé au moulin, les étudiants ont rencontré un intervenant dont le métier est technicien consultant dans cette meunerie.

Le moulin produit environ 250 tonnes de farine par jour et emploie 20 personnes.
La capacité de stockage en blé du moulin est de 10 000 tonnes (4 silos de 2500 tonnes).

Quand le blé arrive à la meunerie, il est tout d'abord nettoyé (20 tonnes par heures) et trié afin de séparer les impuretés du blé propre.
Ensuite, le blé propre est mélangé avec de l'eau afin de l'humidifier. Il repose avec l'eau pendant 24 heures pour que l'humidité pénètre dans le grain (cela facilitera l'écrasement par le moulin).
Après le blé passe dans le moulin afin d'être broyé et il en ressort principalement 4 produits :
     - La farine blanche (Maida).
     - Les semoules (Sooji).
     - La farine Atta, mélange de farine blanche et brune (partie extérieure du grain), qui sert à faire les chappatis.
     - Le Son (Bran en Anglais) (pour nourrir les animaux).

Le blé est acheté environ 19 roupies le kg par le moulin (le taux d'humidité ne doit pas dépasser 11) et le kg de farine est revendu 24 roupies. La farine est généralement vendue en sacs de 50 kg.
Elle est utilisée pour faire des pâtes, des chappatis, des biscottes, de la peinture, etc ...

Les étudiants sont rentrés du moulin à midi.

L'après-midi, nous avons eu du temps libre pour déjeuner, se reposer, ou encore faire du shopping comme la veille.

Un des groupes à également rencontré un intervenant sur le thème des "habitudes alimentaires en Inde" au cours de l'après-midi.

Le soir, 2 des groupes ont eu le cours d'anglais et la classe s'est retrouvée à 20 heures à l'hôtel pour le dîner.

Jimmy Festuot et Valentin Enfert

Premier jour des stages en industries agroalimentaires (13/02 )

En ce samedi 13 février, nous avons pris notre petit déjeuner a l'hôtel et ensuite, les groupes formés plus tôt en fonction de leur lieu de stage se sont rendus chacun a leur lieu de rendez-vous par le biais de différents moyens de transport. En effet ceux qui devaient se rendre à l'unité de l'usine Ponlait étaient 7 et y sont aller grâce à deux rickshaw tandis que le groupe de la sucrerie (7 élèves), celui de la fabrication du pain (7 personnes), et celui de l'orphelinat (7 personnes) y sont allés grâce à des bus mais a des horaires différentes.
Les groupes se rendant chez Ponlait et à la sucrerie étaient en visite durant trois heures (de 9h a midi) et sont rentrés a l'hôtel par le même moyen de transport qu'à l'aller afin de pouvoir aller déjeuner librement à l'endroit de leur choix tandis que les élèves qui étaient a l'orphelinat sont rentrés plus tard vers 15h environ et ont eu un repas le midi offert par l'orphelinat.
Ensuite, les élèves étaient en quartier libre l'après midi jusqu'à 20h pour le repas du soir sauf pour deux groupes qui avaient un cours d'anglais dont un qui avait notamment une intervention avec une femme indienne pour pouvoir développer leur thème a savoir l'importance des femmes dans la famille. La seconde partie du cours était vouée à la prise de note de toutes nos impressions acquises durant le voyage que nous devrons développées lors des derniers jours de notre séjour au Pajancoa. Pendant ce temps là, le reste des élèves étant en temps libre ont pu en profiter pour se reposer ou pour faire du shopping dans les boutiques de Pondichéry.
Et pour finir cette journée, le repas du soir était proposé a l'hôtel de ce fait la classe  y a pris place même si nous étions libre d'aller ou l'on souhaitait.

Maxime JEAN

Journée détente (14/02)


Aujourd'hui est un jour exceptionnel pour la classe de BTS ACSE, en effet ce dimanche est un jour de repos pour la classe, une journée bien mérité pour cette classe qui travaille duremement et la fatigue qui nous atteint jour après jour.
Le matin c'est grâce matinée, le petit déjeuner à lieu vers 9h30 où nous avons du un petit déjeuner Indien ( riz, sauce, chapatie, fruit)
À 10h, une grande partie de la classe à été à la piscine de puduchery organisé par la fille du chef de l'hotel que nous remercions.
Nous payons 500 roupies pour l'entrée des lieux+ le repas du midi
Nous avons bien profités de la piscine et du soleil.
L'après-midi vers 15 heure, nous rentrons à l'hôtel pour un bref arrêt car notre classe va faire des courses au grand centre commercial de puducherry ( POTHYS) où il y a beaucoup de vêtements traditionnels indiens sont vendu et bien d'autres choses encore.
La classe à effectuée beaucoup d'achat sur place.
Les garçons ont pour la plupart achetés des dhoti c'est à dire la jupe traditionnelle indien qui est assez complexe au début à mettre et à porté.
Nous rentrons à l'hôtel vers 19h
À 20h nous mangeons à l'hôtel d'Europe
Cette journée a pu donner du repos et de la détente à la classe qui en avait beaucoup besoin.

Camille VARNIER

Back to Pondichéry (12/02)

Aujourd'hui c'est jour de départ ! Ce n'est pas sans un certain pincement au cœur que nous quittons nos hôtes dont la présence était fort agréable.

Lors de la montée dans le Bus, certains étaient anxieux pour leurs bagages qui étaient mis sur le toit de l'autocar.

Après une bonne heure de trajet, le premier groupe a decouvert en lieu de stage qui est une sucrerie, puis se fût le tour du groupe de l orphelinat, de la laiterie et celui de la meunerie.

Vers 15h, nous sommes arrivés à l'hôtel d'Europe, puis nous avons eu temps libre jusqu'à 17h30 où un professeur du Pajancoa nous a exposé le programmes des 6 jours à venir. Ensuite, nous avons eu un premier cours d'anglais.

Pour le repas du soir, certains se sont fait plaisir en allant au restaurant Français, pendant que les autres sont restés plus traditionnel en mangeant Indien à l'Hôtel d'Europe.

Thibaud Souillard & Hugo Ecosse

Visite de la sucrerie à Nellykuppam (15/02)


Après avoir pris le petit déjeuner à 8 heures à l'hôtel d'Europe, les différents groupes sont partis rejoindre leurs lieux de stage, par bus ou par taxi.

Les 7 étudiants dont le lieu de stage était la sucrerie sont partis à 9 heures et sont arrivés à 10 heures afin de visiter l'usine.

Cette industrie est la deuxième plus importante de l'Inde et la plus importante du Tamil Nadu.
Cette usine emploie 295 travailleurs.
Elle produit du sucre, de l'alcool, de l'électricité (24 mégawatts, dont 12 sont utilisés pour le fonctionnement de l'usine et 12 sont vendus) et des déchets organiques qui sont revendus aux agriculteurs afin de fertiliser leurs parcelles.

Le cycle de transformation dure 24 heure, il ne doit pas durer plus longtemps, sinon la canne à sucre est perdue.

Le processus de transformation est le suivant :
Tout d'abord, la canne à sucre est broyée, ensuite les déchets solides (qui serviront à produire de l'électricité) sont séparés de la partie liquide (jus).
Ce jus est filtré et chauffé à 100 degrés celsius afin d'obtenir le jus clair par évaporation. La sucrerie dispose d'une capacité totale de 58 mètres cubes pour stocker le jus.

Le sucre de canne est naturellement brun, mais pour faciliter sa commercialisation, il est mélangé dans une centrifugeuse avec de l'eau et du CO2 afin de devenir blanc.

Le sucre est vendu au détail, mais également à des grandes firmes comme Pepsi, Coke, ou encore Britannia.
La production est commercialisée en Inde mais aussi exportée dans d'autres pays, comme le Sri Lanka ou la Chine.

La visite s'est terminée à 13 heures et les 7 étudiants sont rentrés à l'hôtel aux alentours de 14 heures.
Ensuite, l'après-midi les étudiants ont eu du temps libre afin de déjeuner et d'acheter des souvenirs.

Dans l'après-midi, un des groupe a rencontré un intervenant sur le thème des religions en Inde.
Dans la soirée, à 19 heures, 2 des groupes ont eu un cours d'anglais afin de préparer un oral qui sera présenté le vendredi 19 février à l'Université du Pajancoa.

Toute la classe s'est retrouvée pour le dîner à 20 H 30 à l'hôtel.

Jimmy Festuot & Valentin Enfert

jeudi 18 février 2016

Elan de générosité à l orphelinat

Alors que la majorité du groupe visitait des industries agroalimentaires, quelques étudiants ont choisis de donner quelques jours de leur stage pour effectuer des travaux à l orphelinat de Pondichérry, Orphelinat  accueillant près d une cinquantaine d enfants et adolescent ages de 5 à 17 ans. 

En effet, 4 jours durant, ils ont remis en état et repeint tables et blancs des salles de classes, permettant la scolarisation de tous ces jeunes Indiens.
Mais ces quelques jours ont également été l'occasion de nombreux moments de partages avec les enfants : discussions et échanges sur les modes de vie de chacun, partage des repas, ...


Enfin la semaine à été couronnée pr un don pour l'orphelinat de la part de l'ASCLAT, l association du Lyçée de St Pouange.

Quentin BIGARD & Victor SOCCARD

mardi 16 février 2016

KRISHI VIGYAN KENDRA ( 11/02 )

 Visite de l'institut de recherche agricole 
( office and laboratory building ) 

Arrivée au laboratoire , direction le bureau du directeur pour nous présenter l'institut. 
Création en 1974 qui fait d'elle la première  institut de recherche agricole en Inde 
Maintenant il y a environ 600 instituts de ce genre en Inde 
1994 , l'établissement passe sous le gouvernement de Pondicherry qui par la même occasion devient public 
Cette institut crée des bio-pesticides pour remplacer les pesticides car ils faisaient baisser les rendements des cultures. Les chercheurs transmettent leurs travaux et leurs découvertes en organisant des stages pour les agriculteurs qui permettent de leur faire apprendre les techniques d'utilisations des  bio-pesticides. 
L'institut dispose de 150 ha cultivables, où plusieurs types de sols y sont représentés. 
Par exemple , il y a du riz, des légumes, de la mangue , de la goyave , ect... 
Après, nous avons visités un laboratoire où il y a un travail de transformation de produit alimentaire. 

Ici, ils cherchent à ce qu'il y ai plus de valeur ajoutée sur les produits, pour que l'on puisse les consommer toute l'année. 
Ils réalisent aussi des stages pour permettre aux agriculteurs qui le souhaitent, de transformer leurs produits eux mêmes. 
Par la suite, ils veulent lancer leurs propre atelier de transformation.

Nous continuons la visite, jusqu'à ce que l'on nous montre la production de champignons qui leurs sert à augmenter leurs revenus .


Le jardin médicinal :


Par exemple, l'acanthaceae est une plante qui est un antidote naturel contre les morsures de serpents.

Ils ont aussi une pisciculture 


Dans ce bassin , ils nourrissent les poissons avec les enveloppes du riz. 

La nurserie:
Cela permet au agriculteurs d'amener leurs plants qui permettra de les faire grandir, ensuite les agriculteurs les récupèrent pour les replanter dans leurs parcelles. 
Par exemple, cette "serre" à une particularité c'est qu'elle ne laisse passer que 60% de luminosité. 

Après nous avoir fait visiter la pisciculture et la serre, nous nous dirigeons vers un nouveau laboratoire.

Celui-ci fut créé en 1999. C'est le plus gros producteur de bio-pesticide d'Inde. 
Nous avons vu tout les bio-pesticides qui étaient fabriqués ici comme on peut voir sur la photo. 

Après le laboratoire la visite ce fini par une interview de Quentin B qui serra retransmise sur une chaîne locale. 

La visite terminée, nous rentrons pour passer la dernière nuit au village et sans oublier de fêter l'anniversairee de Valentin. 

Thibaud Souillard
Hugo Ecosse

dimanche 14 février 2016

À la découverte d'Auroville 10/02


En raison d'une nouvelle séance de photos, le départ initialement prévu à 8 heures, s effectuera finalement qu'à 9 heures. Notre immersion au sein du village d'Auroville, a débuté par une présentation de l'association '' Biodynamic Association of India'' ayant pour but principal de promouvoir l'agriculture biologique au sein du village et bien plus encore. Présentation des nouvelles méthodes de luttes biologiques, respect des écosystèmes, mise en place de stages pour les agriculteurs ayant une démarche biologique, ont fait l'objet du déroulement de l'intervention.
Auroville fut créée en 1968 dans l'idée de rassembler des personnes d'origines différentes souhaitant vivre une vie dite "utopique'". C'est pourquoi l'agriculture présente dans ce village pourrait être qualifiée de vivrière.
Par la suite, la visite d'une de ses fermes, a pu mettre en évidence que la production agricole de ce village est basée sur trois grands points : 
- solidarité de la population pour effectuer le travail dans les parcelles.
- compostage des déjections humaines et déchets agricoles pour la fertilisation.
- utilisation de produits de traitements d'origines biologiques pour répondre à une demande de la population en terme de quantité et de qualité. 
Enfin, sur notre retour, un arrêt nous a permis d'observer un site basé sur la protection d'oiseaux rares grâce à un tour de bateau effectué sur le lac. 


Les explications d'un membre de l'association.



Plantes qui a pour but l'assaisonnement.


        Thibault Verger et Adrien Fourier

vendredi 12 février 2016

Équipements et productions divers en milieu rural (9/02)

Après avoir consacré un certains temps pour la traditionnelle photo de groupe avec les propriétaires de la maison d'accueil, nous avons pris la direction des villages aux alentours de Pondichéry. Quelques arrêts sur le trajet nous ont permis d'observer divers travaux, cultures agricoles, tels que: la récolte de canne à sucre à la main où la culture de bois pour la fabrication ( Casuarina ).
La première visite de la journée s'est ensuite déroulée dans le petit village de Mannadipet, ayant pour principales cultures celles des légumes ( choux, haricots, arachides, Moockle...). Un agriculteur nous a d'ailleurs fait découvrir ses cultures, nombreux avons nous été à mettre la main à la patte pour participer aux récoltes.
La seconde visite a eu lieu à quelques km de là, dans le village de Kunichampatti. Un agriculteur de 70 ans nous a présenté et expliqué avec générosité ses diverses productions ainsi que les revenus qu'il en dégage pour chacune d'elles ( Tapioka, Gingembre, Tarmarika...). Nous avons pu constater qu'un agriculteur ayant un revenu de 75000 roupies/ acre / an était considéré comme quelqu'un gagnant correctement sa vie.
Dans un dernier temps, l'idée était de prendre connaissance des divers équipements dont disposent les exploitants ( souffleur à grain, matériel de petite largeur pour retourner la terre...), bien souvent inventés et construits par leurs propres moyens.
Pour l'ensemble de notre groupe, l'étonnement face aux inventions dont ces agriculteurs font preuve et la comparaison avec les équipements que nous connaissons en France était au rendez vous.
Le retour au village s'est fait en milieu d'après-midi, chacun a pu profiter d'un temps de repos.

Une participation active lors de la récolte.

Notre partenaire Indien avec l'agriculteur de 70 ans.


Le souffleur à grain.


        Thibault Verger et Adrien Fourier


Album photos

En attendant d'autres articles, voici un album photos qui sera complété au fur et à mesure de notre séjour.

https://goo.gl/photos/qmWZ4D3URmguhKEF9

jeudi 11 février 2016

De Karur à Karaikal (06/02)


Ce matin nos chemins se séparent de celui des professeurs, nous allons direction Karaikal tandis-que eux partent à l'aéroport de Chennai. Cela veut donc dire qu'à partir de maintenant il faut se débrouiller tout seul.
En route pour le Pajancoa, nous nous sommes arrêtés visiter un barrage appelé Munkonbu Dam sur la rivière de Cauvery. Ce pont sert à réguler les crues et courant d'eau et l'irrigation des cultures (1,5 millions d'ha irriguées), surtout le riz.
Sa construction a coûté 425 millions de Roupies. On a aussi pu voir une statut de Sir Arthur Cotton, qui est l'homme qui a développé l'irrigation en Inde du sud.
Nous avons beaucoup marché et comme d'habitude les gens étaient contents de nous voir et de nous saluer. Lorsque nous sommes retournés au bus nous avons vu plein de singes farceurs, ils voulaient les affaires sur les motos et ouvraient les sacs. Cela nous a bien fait rire.
Cette journée à été plutôt épuisante puisque le trajet était long et nous sommes arrivés tard.

Alice Klein et Noemie Rodriguez


 

mercredi 10 février 2016

Tout savoir sur le piment

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160204.OBS4009/pourquoi-ajouter-du-piment-au-menu.html

mardi 9 février 2016

De Salem a Karur

Après une nuit dans un merveilleux hôtel à salem nous voilà repartis direction "karur".
En chemin nous avons pu visiter une usine de fabrication de semences appelée Rasi Seed Industry.
Cette usine emploie 1200 personnes sur ce site et produit la semence de coton. Elle achète le coton à environ 10000 agriculteurs, ce qui représente 600 ha de surface. Elle créée ses propres variétés avec les caractéristiques suivantes: 
-rendement
-résistance au manque d'eau et aux ravageurs.
Lorsque le coton arrive, il passe dans une machine qui sépare les graines du coton, et un échantillon est prélevé.
Puis le duvet restant autour de la graine est enlevé. Le grain est vané pour supprimer les impuretés et ensuite stocké en gros avec un taux d'humidité inférieur à 7%.
Lorsqu'il est supérieur, le grain est remis à sécher au soleil avant l'emballage, le grain est traité, conditionné avec un enrobage de fongicide appelé " vitavax" et un insecticide appelé "tayometoxine".
La visite était bien mais nous n'avons pas pu voir les machines en route cause de nettoyage. Nous avons eu un bon accueil avec du thé.



La deuxième visite portait sur un élevage de poule pondeuse chez mr saromanan. Son exploitation comporte 15 acres de cultures de pois du bengale, des arachides, haricots verts et un elevage de 1500 poules pondeuses. 

Alice Klein et Noemie Rodriguez.

Premières visites dans le village (08/02)


Pour notre première visite à l'intérieur du village nous sommes allés voir la culture du riz. Nous avons fait le tour des rizières et les exploitants nous ont expliqués les démarches qu'ils suivaient pour planter du riz. 
Tout d'abord ils achètent des plants de riz en grosses barquettes (30 roupies) puis les mettent dans une rizière pour qu'ils se développent jusqu'à environ 10cm. Avant de les planter définitivement les parcelles sont préparées à l'aide d'un rotovator. Ensuite à l'aide d'une machine ils plantent le riz ( la machine que nous avons vu possède 4 rangs et plante les pousses environs tous les 15cm avec un écartement d'environs 30cm, sans la machine il faut 17 hommes alors qu'avec il n'en faut que 3). Du fait des petites parcelles et des nombreux agriculteurs, 20 agriculteurs des environs se sont regroupés pour pouvoir acheter la machine. Grâce à la machine il faut 5h pour planter 1 hectare ( sachant qu'il y a environ 270 000 plants à l'hectare). Nous avons alors pu assister à la plantation de riz. C'est très intéressant et enrichissant de voir le fonctionnement du riz car ce n'est pas une culture très répandue chez nous et en étant avec les agriculteurs nous avons pu leur poser toutes les questions à ce sujet. 
Il faut 4 mois pour que la culture soit prête à récolter donc 2 moisson de riz dans l'année sur la même parcelle, les rendements moyens sont de 6,5T/hectare. En moyenne le riz est vendu à 50 roupies le kg.
Préparation de la rizière avant de planter:
Jeunes pousses de riz en barquette:
Les femmes qui amènent les barquettes au milieu de plantation:
Planteuse à riz:
Une fois le riz planté:
Pauline et Alexis.


L'organisation de l'agriculture biologique 04/02/16

Nous avons rencontrés le président de la coopérative biologique, puis visites une exploitation.
Les agriculteurs utilisent seulement des produits biologiques (pas de pesticides, ni d'insecticides). Seulement dès fabrications naturelles:
-Uniquement des produits issue de la vache: urine, déjection, lait, beurre
-bouze avec plante
-reste de poisson + sirop de glucose
ensuite tout ca fermente pendant 25 jours, ils filtrent le tout, le dilue et l'epande
Ils utilisent aussi un appareil naturel pour éliminer les papillons ( système qui envoit des flashs la nuit puis les papillons tombent dans le poison). Pour pouvoir irriguer tout en apportant de l'engrais, ils ont créé un système spécifique (couche de galet + voile blanc et enfin lit de sable par dessus bâche bleu + huile de végétaux, sac qui trempe dedans sont des déjections d'animaux) tout ça pour apporter les micros organismes dont les plantes ont besoin. 
De plus avant d'implanter chaque culture, ils apportent un engrais vert. 
Leur cultures sont vendus principalement aux grandes villes. 
Quelques exemples de culture que nous avons pu observer: papaye, piment, oignon, noix de coco, sorgho, canne a sucre...



La gestion de l'eau dans le Tamil Nadu, 04/02/16

Jeudi 4 février 2016, en route pour Salem, nous nous sommes arrêtés au Bhavanisagar Dam qui est un barrage hydraulique, construit entre 1948 et 1965.
Ce type de barrage consiste à stocker l'eau afin de la redistribuer. Le Bhavanisagar Dam a une capacité de stockage de 930 000 000 m3 d'eau et permet ainsi l'irrigation de 220 000 ha. 
Afin de construire cet immense barrage, 6 villages ont dû être déplacés. Également, c'est la région du Tamil Nadu qui a financé ce projet qui permet, de plus, la production de 8,5 MW d'électricité.  
Ce n'est qu'après avoir gravi les 188 marches que nous avons pû observer de magnifiques panoramas : une grande étendue d'eau d'un côté et un paysage agricole, rural avec pour fond les Nilgiris, de l'autre côté. 
Lea Fevre
Camille tillouine




lundi 8 février 2016

Découverte d'un autre mode de culture : la culture en terasses le 3/02/16


Ce mode de culture, typique des zones montagneuses, consiste à aménager une surface horizontale sur un terrain en pente afin de faciliter l'écoulement des eaux (ruissellement ainsi que leur infiltration dans le sol), lutter contre l'érosion et de permettre la mise en culture de terrains inapropriés.
Nous nous sommes donc rendus chez un agriculteur qui nous a, très chaleuresement acceuillis. Son exploitation disposait de 0,75 acres. Il utilise un simple talus pour border ses terrasses ainsi que des canaux pour faciliter le passage de l'eau. Lorsque ces dernières sont bien aménagées, elles peuvent perdurer intactes dans le temps. Ici, l'agriculteur s'est spécialisé en maraîchage (carottes) et a d'ailleurs insisté pour nous faire goûter ses succulents radis.
Une fois toutes les informations recueillies, les élèves fils d'éleveurs ont partagé quelques photos de leurs vaches ainsi que de leur mode de production, ce qui a ravi l'agriculteur.
Lea Fevre
Camille tillouine 




dimanche 7 février 2016

Petit tour dans les hauteurs des Nilgiris le 3/02/16

Mercredi 3 février 2016, nous nous sommes rendus au sommet du mont Doddabetta, point culminant des Nilgiris. Ce sommet atteint 2633m d'altitude. Pour nous y rendre, nous avons tout d'abord pris le bus puis nous l'avons troqué contre des 4x4 12 places. En arrivant, nous avons été surpris de voir la tenue vestimentaire des indiens. En effet, la majorité d'entre-eux portaient bonnets cagoules ou encore des gants.
Après avoir passé un moment à observer et admirer le panorama des sommets et vallées des Nilgiris, nous avons repris le bus en direction de la ferme des cultures en terasses. 
Lea Fevre 
Camille tillouine




En route pour le village (07/02)

Ce matin nous sommes partis de Karaikal pour nous rendre dans un petit village proche de Pondicherry. Les paysages entre ces deux villes sont magnifiques. Nous avons pu observer à travers les fenêtres du bus de nombreuses cultures différentes comme la culture de banane, noix de coco, de riz... 
En chemin nous nous sommes arrêtés pour voir le battage du riz avec une moissonneuse locale. La moisson a été réalisé par une entreprise ( 1 hectare = 3200 roupies). Deux d'entre nous ont eu la chance de faire un tour de moissonneuse. 

Ensuite nous nous sommes rendus dans un centre de formation pour agriculteurs. Ils nous ont montré les différentes cultures, il y a beaucoup de cultures maraîchères. Ils cultivent et transforment sur place des algues qui sont destinées à faire des protéines pour les produits énergétiques. 

Une fois la visite terminée nous avons mangé et nous sommes partis en direction du village pour nous rendre dans notre maison. Maintenant place à la lessive et à la détente pour cet après midi.

Pauline et Alexis