lundi 24 février 2014

Une Saint-Valentin à l'indienne

Le soir de la Saint-Valentin, après le repas, les Indiens nous ont invités à partager un moment agréable avec eux. Devant le Boys Hôtel, nous avons pu déguster un gâteau typiquement indien aux couleurs vives qui fut apprécié par chacun d'entre nous. Le restant de la pâtisserie fut utilisé par nos homologues Indiens comme munitions pour une bataille dans laquelle nous nous sommes fièrement engagés.
Après ces instants de communions, nos amis Tamoul nous convièrent a une partie de football. Grâce à notre anglais de niveau 6°, nous pensions que le match débuterai le lendemain à 18H. Or, les locaux nous ont clairement fait comprendre que le match se déroulerai à 6H30. Après de multiples négociations pour repousser l'heure de la bataille, nous avons finalement accepter de sacrifier notre seul et unique grâce mat' du séjour pour aller taper le cuir. Pour finir la soirée en beauté, une battle de danse fut improviser entre les deux nations. Nous ne vous cacherons pas que la danse n'étant pas notre point fort, nous nous sommes ridiculisés (même si Clément L fut très inspiré). Ce n'était que partie remise nous attendions le choc du lendemain.

À l'aube du 15 février, 6h15, température idéale, les 13 guerriers que nous étions furent d'attaque pour représenter les couleurs de notre patrie. Les yeux encore rêveurs la partie commencée. Les 10 premières minutes étaient serrées avant que les indiens réussissent à trouver le chemin des filets. Après avoir eu le monopole du ballon et des actions, celles-ci furent concrétisé, 1-1. Nous vous épargnions les détails, au coup de sifflet final, le combat vit les locaux l'emporter sur un score de tennis : 6-1
Nous avons déjà pris rendez-vous pour la revanche, avec l'espoir de ramener dans nos valise une victoire.


Tom D, Maxime M

Le jardin aux épices


En ce début daprès midi, de notre 8eme jour en Inde, au détour dune montagne du Kerala, nous avons pris le temps de faire une halte imprévue à notre programme.
Nous avons visité le « Spice Garden » soit le jardin aux épices.



Cette visite nous a permis de découvrir la culture et les vertus de nombreuses épices, que nous vous avons listées ci-dessous :

Cardamome :


La cardamome se reproduit de deux façons comme le bananier, elle peut être bouturée à partir de rejet ou être semée sous forme de graines.
Elle a une duré de vie de 10 à 15 ans en fonction de lentretien. Une pousse produit 10 graines, qui seront récoltées de Juillet à Mars. 1100 plants sont repiqués par hectare, ce qui permet une production de 1 tonne de graines séchées en terrain irrigué, contre 600kg en terrain sec. Le cours moyen est de 1000/Kg.

Cannelle :


La cannelle vient dun arbre dont on récolte lécorce. La couche supérieure est retirée, et cest la couche inférieure qui est récoltée sous deux formes, soit en copeaux, soit en rouleaux.
La récolte se fait à maturité de larbre soit deux à trois ans après sa plantation, elle est récoltée à la saison des pluies uniquement sur la moitié du tronc pour permettre la survie de larbre pour une deuxième récolte lannée suivante.

Gingembre Blanc :

 On récolte les racines au bout de deux ans, après la floraison, lorsque la plante meurt.

Catchulum :


Cest une plante médicinale, dont on transforme les feuilles en poudre. Prise en petite dose avec du miel après le repas, elle soigne les problèmes de peau, les irritations, et les problèmes de respiration.

Asafoetida :


La sève est récoltée davril à juin, puis elle est étalée, séchée et découpée. La résine obtenue est utilisée en petite quantité, car très amère, pour réduire les problèmes de digestion.

Cashmir Willow / English Willow :


Cest un saule, qui est utilisé pour faire des crosses de criquet.

La vanille :


La vanille est une plante grimpante, elle est pollennisée à la main car les fleurs mâles et femelles ne se fécondent pas naturellement.

Noix de Muscade :


Celle-ci a des effets somnifères, et peut être dangereuse pour un nourrisson. Elle devient nocive si consommée en trop grande quantité.

Le Café :


Les baies vertes deviennent rouges à maturité, puis les baies sont écrasées, afin den extraire la graine, qui est blanche. Elle est par la suite séchée pendant 3 jours puis torréfiée afin dobtenir le café en grain.

Le Poivre :


Lorsquil est vert, il est utilisé comme condiment. Sa maturité est atteinte lorsque la graine est rouge, par la suite elle est séchée et elle devient noire, cest le poivre noir. Le poivre blanc est quant à lui obtenu en enlevant lécorce du poivre noir, cependant il sagit toujours de la même graine.

Le Rudachur :


Les graines ont un usage médicinal, elles apportent le calme à lesprit et le bonheur. La graine peut avoir jusquà 5 faces, qui selon la forme ont différentes significations selon la croyance hindoue. Elle est parfois portée en collier.

Laurine, Marion, Benjamin G, Clement L, Adrien

La Vigne

Vendredi 7 février 2014, nous visitons une vigne dans le Tamil Nadu, plus précisément dans la ville de Cumbum. Celle-ci est différente de chez nous car elle est menée selon le ''Pandal system''. La vigne se développe sur une treille disposée à environ 1,70 mètres de hauteur soutenus par des poteaux en granite, ce qui permet minimiser le risque de maladies.





Les ceps sont espacés de 4 à 5 mètres chacun dans le but d'obtenir le maximum de grappes par pied. Le sol est relativement argileux (20%) ce qui lui donne une couleur rouge caractéristique.

La vigne a 15 ans et peut être exploitée jusqu'à 25 ans, elle sera ensuite remplacée par de nouveaux pieds issues de boutures. La densité initiale est de 1000 pieds par hectares, on éliminera ensuite certains pieds pour arriver à environ 650 pieds.
Pour obtenir la première récolte de raisins il faut entre 12 à 15 mois, alors qu'il faut 3 ans en France. Un système d'irrigation alimenté par un puis est installé dans la vigne.

En Inde trois récoltes annuelles peuvent être réalisées (espacées de 120 à 150 jours selon les saisons). Une récolte représente 35 000 kg de raisins par hectare, les trois récoltes donnent au total 105 tonnes par hectare et par an.

Quelques chiffres :
Un kilo de raisin est vendu 12 roupies (0,14€) en hiver et 30 roupies (0,35€) en été, question d'offre et de demande..
Les charges sont de 250 000 roupies (2950€) par ha et par an, réparties sur différents points :
*50% de pesticides.
*40% d'engrais.
*10% de main d’œuvre.
La location de la parcelle s'ajoute aux charges qui s'élèvent au total à 440 000 roupies (5200 €).


La taille est le palissage sont réalisés après chaque vendange. Ils font également de l’effeuillage ainsi les grappes prennent le soleil et seront donc plus sucrées.




De nombreux traitements (jusqu'à 40 passages) sont réalisés. Parfois l'exploitant pulvérise les vignes avec des hormones synthétiques pour induire l'infloraison. Il loue une parcelle de 1,2 ha pour le prix de 190 000 roupies (2200€) par an.
On relève la présence de plusieurs agriculteurs qui travaillent en collaboration selon un système d'entraide.

Pour conclure, on peut dire que la culture de la vigne en Inde est très différente par rapport à celle en France, car il y a 2 fois plus de vendanges en Inde, le nombre de traitements est également élevé du au climat tropicale qui favorise la présence d'insectes. C'est du raisin de table, il subit aucune transformation.



Estelle & Elise

vendredi 21 février 2014

Les cultures en terrasse

Les cultures en terrasse

Le 12 février 2014 nous sommes allés visiter des explotations de cultures en terrasse dans la région du Tamil Nadu près de la ville d'Ooty. Ces exploitations appartiennent à des tribus qui s'entraident quand la charge de travail est importante.

Pour pouvoir pratiquer le système de cultures en terrasse, la pente sur laquelle elles vont être implantées doit être inférieure à 40 %. Pourtant, lors de la visite, nous avons pu constater que cette norme n'est pas toujours respectée. Il existe trois types de terrasses :

  • Les terrasses plates
  • Les terrasses en amont (c'est-à-dire avec la zone de culture qui est incliner vers la montagne) qui sont les plus utilisées car cela permet un drainage à la jonction de la montagne et de la terrasse.
  • Les terrasses en aval dont la pente est inclinée vers la vallée. C'est un système plutôt fragile à cause de l'érosion.

Les cultures pouvant être installées sont assez variées mais tendent plutôt vers le maraichage à cause des surfaces relativements petites. Les cultures que nous avons pues constater lors de la visite sont : le chou, le brocolis, le chou de Bruxelles, l'oignon, la cotte de blette et la carotte.
Nous avons pu étudier une parcelle de carottes, semée il y a deux mois. En tout, il faut quatre mois de pousse à partir du semis pour pouvoir récolter. A raison de 2,5 Kg de graines par hectare, le rendement est de 15 tonnes de carottes par hectare collectées par grossiste. La fertilisation, quant à elle, reste très vague étant donné que la plupart des exploitants ne savent pas lire ni écrire. Mais chaque fertilisant possède un numéro qui permet à l'agriculteur de l'identifier. C'est le vendeur qui lui donne les instructions sur le suivi de la culture. Nous avons pu voir l'un de ces engrais (l'engrais n° 4) pour la carotte qui se présente sous la forme d'une poudre blanche. Enfin, une rotation est mise en place à raison de 3 cultures par an. Cette rotation est la suivante : Carotte; Pommes de terre; Ail.

En ce qui concerne la gestion de l'eau, toute les parcelles sont irriguées grâce à l'Etat qui subventionne l'installation de l'irrigation. Cette subvention peut aller de 50 % à 100 %. Les exploitants irriguent leurs parcelles 1 fois par semaine et n'ont pas de charges d'électricité ni d'eau car elle sont payées par l' Etat. Cependant, ces cultures sont confrontées à un problème d'érosion lors des grosses averses.
Pour remedier à ce problème, les exploitants ont mis en place des drainages qui permettent à l'eau de s'écouler dans des escaliers qui longe les parcelles. De plus pour éviter au maximum les coulées de boue, des murs en pierre sont installés au bout des parcelles, afin de les maintenir. Lorsqu'il est impossible de placer ces murs, c'est l'herbe qui pousse le long de la pente qui joue le rôle de mur.

Pour conclure, nous pouvons constater que le gouvernement indien a une réelle volonté de promouvoir l'agriculture et leurs agriculteurs.






Maxime Girardot
Clément Sa
Tristan Godot

Visite d'un élevage de poulet

Visite d'un élevage de poulet

Le 13 février 2014, nous nous sommes perdus dans un petit village dont le nom nous a échappé, pour visiter un élevage de poulets de chair conventionnel.
Dès notre arrivée, la modernité de l'élevage nous a surpris. L'agriculteur nous a appris qu'il était en contrat intégré, il a un cahier des charges à respecter. L'éleveur ne s'occupe pas de choisir la nourriture, qui est composée de maïs, soja, son, et farine de poissons.
Les poussins arrivent à un jour et pèsent 80 gr. Ils passent deux jours dans une nurserie et sont ensuite placés dans le « parc » ou il seront élevés. Ils seront donc nourris avec le grain décrit ci-dessus. L'élevage des bandes dure 7 semaines au cours desquelles ils devront être vaccinés à 6 jours, 10 jours et 18 jours. L'eau et la nourriture sont distribués comme dans nos élevages français, c'est-à-dire à l'aide de nourrisseurs en libre distribution. De plus, la densité de poulet est de 10 oiseaux par m², ce qui est seulement un de plus que notre norme. A la fin des 7 semaines le poulet doit avoir atteint un poids de 2,5 kg, pour ensuite être vendu. L'éleveur touchera 7 roupies par kg ce qui revient a 15 Roupies par poulet. Suite à la vente de ses poulets l'éleveur effectue un vide sanitaire de 2 semaines au cours duquel, il videront  la litière sur laquelle il ne font aucun profit puisqu'ils la vendent au même prix que celui d'achat. Grâce à cette méthode l'éleveur peut passer 6 bandes par an. Sachant qu'une bande compte environ 1 000 poulets, et que le prix est de 15 roupies alors l'éleveur touchera 15 000 Roupies par bandes soit 90 000 Roupies pour les 6 bandes ce qui revient à 1 065 €.



Ensuite nous avons visité un autre élevage de poulet de chair proche du premier. Cet élevage était un élevage de poulet de race locale. Ces poulets sont plus adaptés au climat et sont moins sensibles aux risques de maladies présents dans les autres élevages de poulets. Il faut 4 mois pour produire un poulet de 1,25 kg. Leur prix de ventes est de 175 roupie/kg ce qui équivaut à 2€/kg. La densité de poulet par mètre carré était moins élevée.
Les poulets de race locale mettent le double de temps pour être vendus mais sont moins sensibles aux maladies et sont vendus plus cher au kilo. Les poulets de race locale semblaient en meilleure forme alors que l'on pouvait constater du picage chez les autres.




Aymeric Charles et Laura

jeudi 13 février 2014

8/02 Tea Factory

Vendredi 8 février, aprés de nombreuses heures de trajet sur des routes sinueuses, nous sommes arrivés dans une petite ville au beau milieu des montagnes : MUNNAR.
Cette ville est notamment connue pour les plantaions de théïers ainsi que ses usines de transformation des feuilles de thé, une de ces usines a été l'objet de notre visite ce samedi 9 fevrier.

Il s'agit d'une petite usine fondée en 1877, le théïer est un arbre qui peu atteindre une taille de 6 m de haut, ici il est taillé à 1 métre environ pour faciliter la récolte.
L'arbre est planté, puis à l'âge de 5 ans la premiere taille a lieu, ensuite, il est entretenu pendant environ 3 à 5 ans, donc c'est seulement apres une dixaine d'années que la premiére récolte peut avoir lieu.
La récolte se fait manuellement, les deux dernières feuilles ainsi que le bourgeon sont prélévés pour le thé noir, seuls les bourgeons sont prélevés pour le thé blanc, le thé vert contiendra le bourgeon et une feuille.

Quelle que soit la catégorie, les premières étapes de transformation sont similaires :
    • la première est le séchage, jusqu'à 25 % d'humidité
    • la deuxième est l'étape du CTC (Crush Tear Curl) c'est à dire que les feuilles sont écrasées, déchirées et tortillées
    le thé vert et blanc sont ensuite séchés entiérement puis tamisés, ils sont alors prêts pour la consommation.
    Pour le thé noir, les morceaux de feuilles passent par une phase d'oxydation de 40 minutes, la couleur devient alors marron. puis c'est le séchage
le thé dipose de différentes notations selon la qualité (FOP, OP, RD ...) simplement lié au calibrage.


Le thé en Inde, héritage des Britanniques, est une boisson très consommée notamment pour ses vertus, telles que le ralentissement du viellisement, élimmination des toxines, baisse du cholestérol, réduction des dévellopements cancereux ou encore la réparation des tissus.

Nous avons été heureux de pouvoir découvrir toutes les techniques de transformation qui se cachent dérrière la boisson que nous consommons chaque jour.
Benjamin.

9/02 Fish Farming

LA PISCICULTURE VERSION INDIENNE


Après être descendus des montagnes de l'état du Kerala, notre expédition s'arrêta non loin de la mer Arabique dans un petit village. Pour le conducteur, la destination a été difficile à atteindre à cause des innombrables petites rues. Arrivés sur les lieux, notre groupe fut accueilli par le propriétaire. Après avoir fait environ 500 mètres et traversé un pont de fortune qui a angoissé certaines personnes, nous voilà arrivés près d'un étang. Une personne nous attendait pou : expliquer le fonctionnement de son exploitation.


Une rotation est effectuée entre la pisciculture et le riz. La parcelle est divisée en trois. deux bassins (petites surfaces) et une partie principale qui servira alternativement à la culture du riz et à l'élevage des poissons. Les différents bassins sont alimentés en eau par un petit canal qui sert aussi à l'irrigation du riz. En effet, pendant les quelques mois de culture du riz, les petits poissons (finger langs) seront élevés en nurserie puis après la récolte la parcelle sera complètement immergée et permettra la croissance des poissons.
. Cette rotation est très avantageuse pour les deux productions. en effet, pour le riz :
  • elle comble une partie des besoins des plantes grâce aux déjections des poissons, limitation des adventices et la terre se travaille plus facilement.
    Ensuite, pour les poissons, ce qui reste du riz (les chaumes) sert de nourriture. Par ailleurs, en complément, l'éleveur leur apporte des fientes de poules. Et oui, certes cette méthode peut paraître grotesque dans un pays comme le nôtre, mais elle permet d'avoir une bonne croissance d'autant que la densité de poissons n'est pas très élevée (4500/ha).


Quand les poissons sont arrivés à une taille correcte, ils sont capturés grâce a une méthode simple et efficace. Le bassin est vidé et un piège munie d'un filet est installé a la sortie du bassin pour récupérer les poissons. Après toute ces étapes, la parcelle peut être ré-implantée en riz.
    On peut dire que cette exploitation est un exemple au niveau écologique et économique.
    L'agriculteur a baptisé cette méthode de son propre nom : Joy Ittoop model.

    Edouard.

10/02 Malampusha Dam

Lundi 10 février, direction la ville de Coimbatore. A quelques kilomètres de cette ville, nous avons visité un barrage, le « Malampuzha Dam ». Ce barrage a été construit à partir de 1949 et inauguré en 1955, donc peu après la grande famine et l'indépendance.

Ce projet à été mis en place pour créer un lac artificiel dans les Ghats. Ce lac est alimenté par une rivière, et par l'eau de pluie sur une durée de 2 mois (novembre-décembre lors de la mousson). La profondeur maximum est de 155m, soit une capacité de 228 000 000 m3. Actuellement, il est profond de 106m. Il est un atout considérable puisque l'eau est uniquement utilisée pour l'irrigation des cultures, ce qui permet aux agriculteurs d'avoir accès facilement et gratuitement à l'eau.

De plus, ce barrage est utilisé comme un atout touristique, les abords ont été aménagés en lieu de promenade : de nombreux touristes mais aussi des Indiens viennent s'y promener. Ils peuvent profiter des jardins à la Française, prendre un mini-télésiège ce qui permet d'avoir une vue aérienne sur le paysage. Malgré la chaleur, ce lieu est rafraîchissant et agréable.
Ce barrage est véritablement un atout économique et un atout touristique avant tout au service de l'agriculture indienne.
Laetitia.

5/02 IICPT

Aujourd’hui, après la visite du temple de Tanjor, nous avons visité l’IICPT (Indian Institute of Crop Processing Technology)
Cet institut dépend du gouvernement indien (via le Ministery of Food Processing Industries) et a subi plusieurs mutations au cours du temps. Il s’agissait à l’origine d’un moulin à riz, qui fut transformé en 1984 en un institut de recherche ayant pour objectifs d’étudier et d’améliorer le processus de transformation du riz. En effet, la culture de cette plante dans le Tamil Nadu produisait une céréale trop humide qui ne pouvait être utilisée qu’en semence. Par la suite l’établissement a de nouveau évolué pour s’étendre à tous les types de culture. Les ingénieurs de l’institut ont à leur disposition du matériel de technologie de pointe (spectromètre de masse, HPLC, …)  utilisé dans le but d’analyser de manière complète la composition différentes denrées en vue d’en évaluer la qualité sanitaire et nutritionnelle.

L’institut dispose également d’un pole de formation axé sur les métiers de l’agro-alimentaire.

Nous trouvons également un laboratoire de microbiologie, dans lequel des scientifiques travaillent à détecter les divers agents pathogènes potentiellement présents dans les aliments. La recherche s’attache également à trouver des procédés permettant d’améliorer l’apparence et l’odeur des aliments. Enfin le centre s’occupe également de développer des produits artisanaux de façon industrielle comme une boisson à la sève de coco (toddy)
Guillaume

mercredi 12 février 2014

Visite d'un champ d'hévéa

Le dimanche 10 février, les profs indiens décident de s'arrêter voir un champ d'hévéas ( arbre qui produit le latex ). L'exploitant de cette parcelle nous a rejoints pour nous faire découvrir cette production.

 L'arbre s'appelle l'hévéa, il pousse dans les climats chauds, en moyenne on retrouve 500 hévéas par ha ( un agriculteur peut possèdé en moyenne de 1 a 10 ha ). Après sa plantation, l'arbre est en capacité de produire du latex au bout de 7 ans. Passé ce délai, la production dure 10 ans. Après 17 ans de pousse, l'arbre est coupé et utilise pour faire du contre plaqué. Les dommages causés par les insectes et les champignons sont quasi inexistants. Ceci grâce au climat chaud.
       
Pour récupérer le latex, l'écorce de l'arbre est rabotée jusqu'à 150 fois par an sur 5 centimètres carré. A l'aire libre, le latex coule le long de l'écorce et est canalisé dans une rigole puis acheminé dans un réceptacle.
Un arbre produit 0,5l de latex par jour en moyenne. Plus l'arbre est gros, plus il est productif.

Il y a deux possibilités de débouchés  pour vendre le  latex aux industries :
- le premier est solidifié et mélangé avec de l'acide puis transformé en plaques de 2,5 cm d'épaisseur en moyenne
- le second est mélangé avec de l'ammoniac qui le rend liquide. Il est commercialisé sous cette forme.

Avec un baril de 200 l, la production est de 60 kg de feuille. Pour ce qui est du prix, le kilos est vendu de 150 à 250 ruppies selon la qualité ( 1€ =84,5 ruppies )

Une fois le latex vendu, les industriels le transforme en diverse objet comme des gants, ou encore des préservatifs. Néanmoins, la majorité du latex est destinée à la fabrication de caoutchouc pour les pneus.

Ce fût pour nous l'occasion de découvrir cette filière atypique dans un cadre de végétation apaisant.

Nous espérons que cette article vous a plu et a retenu votre attention. En vous remerciant de votre lecture,

Nicolas THIERRY et Tom DENOUT-HALLÉ



dimanche 9 février 2014

9/02 départ pour Alleppey

Il est 6h30, toute la troupe est prête direction Alleppey, visite d'une pisciculture et ... une surprise en fin de journée.

Dimanche 2 février 2014 : Pondicherry

Dés 9h30, la troupe constituée de Clémentine, Anais, Édouard, Maude et Madame De Simone, débuta son aventure. Au départ tout était programmé. La veille,nous avions décidé de suivre un circuit ., circuit que nous n' avons pu respecter : pas de noms aux rues, une carte incomplète, l'itinéraire a donc été quelque peu bouleversé.Nous devions d'abord visiter la cathédrale , impossible de la trouver avec les informations fournies. Cependant, ne perdant pas le nord, nous avons continué de marcher et nous avons trouvé un temple. Puis, nous sommes entrés dans une bijouterie où l'or était moins cher que l'argent. En sortant, nous nous sommes laissé emporter par l'odeur des épices jusqu'au marché qui nous a étonnés par sa structure et par sa diversification. Il était caché derrière 4 murs et une bâche bleue, des centaines de commerçants empilés proposaient légumes, fruits, poissons, épices, babioles...Il nous était presque impossible d'avancer tellement la foule était dense et l'espace de circulation étroit. Mais ce marché était vraiment intéressant, riche en couleurs, et en odeurs..Lorsque nous sommes sortis, nous sommes tombés par hasard sur la cathédrale tant recherchée.
 

Après le repas nous avons relancé l'aventure avec en plus Laura, Laetitia et Estelle vers le quartier musulman et ses mosquées. Ce quartier est différent des autres et ses mosquées ont des façades magnifiques. Malheureusement, nous n'avons pas pu y accéder. Puis nous avons vu une église aussi colorée que les autres. Nous sommes entrés alors qu'un mariage s'y déroulait. Ensuite nous avons fait du shopping au grand désespoir d’Édouard. Après nous voulions voir un éléphant sacré posté devant un temple : en vain, ce dernier était en repos, c'était dimanche !
L'église « notre Dame des Anges » a attiré notre attention;devant celle ci,nous avons été invités par 2 demoiselles d'honneur à assister au mariage d'un homme franco-belge et d'une femme indienne.

Fort heureusement un invité américain nous a expliqué le déroulement de la cérémonie en Français. Grâce à lui, nous avons rencontré de jeunes danseuses tamules et compris une partie de la spiritualité indienne.En effet, la période était propice aux mariages c'est à dire juste après la pleine lune, et la date avait de l'importance aussi ( 02-02).Ceci est la raison pour laquelle 5000 mariages ont eu lieu ce même jour à Pondicherry. Nous avons ensuite fait une pause bien méritée dans une pâtisserie. Les Indiens préfèrent sortir en fin de journée quand la température baisse.

Fin de la journée , beaucoup de kilomètres parcourus et de souvenirs à jamais gravés dans nos mémoires...


Anais, Clémentine et Maude

samedi 8 février 2014

Visite d'une exploitation bananière

 Visite d'une exploitation bananière


Le jeudi 6 février près de Cumbum nous avons visité une exploitation bananière. Nous avons pu au fil de la visite découvrir la culture de banane. Elle requiert un type de sol particulier. Celui que nous avons pu découvrir est bien approprié pour cela. C'est un sol rouge de type argileux (20 à 25% d'argile), très fertile. De plus,il a la caractéristique d'avoir une bonne proportion entre air et eau limitant ainsi l'évaporation. Il existe deux types de méthodes de plantation. La première est de récupérer les rejets de bananier pour en faire des boutures. La seconde est plus complexe, c'est la micropropagation. Elle consiste au développement cellulaire permettant de faire des clones grâce à une cellule mère de qualité.
Cette technique a plusieurs avantages qui sont:
-diminuer les propagations des maladies
-permettre d'avoir des plantes homogènes
Une bananeraie dure un an. Il faut entre 10 et 12 mois avant qu'il y ait des bananes. Avec l'autre méthode la tronc du bananier est coupé et les rejets prennent le dessus l'année suivante.Un bananier produit un seule fleur qui va donner un régime de bananes: Cette plante est valorisée au maximum:le tronc et la fleur sont consommés comme légume.La banane est quant à elle est consommée comme un fruit,les feuilles servent d'assiettes pour les Indiens, pas besoin de faire la vaisselle.
Les apports de compost sont réalisés grâce au fumier produit par des vaches laitières. Ce compost est apporté 2 à 3 fois par an sur les parcelles. Ils apportent 0,5 % d'azote, 0,2 % de phosphore et 0,4 % de potasium et beaucoup d'oligoéléments: le compost permet de limiter les adventices sur les parcelles contrairement au fumier et d'éliminer certaines bactéries.
Ils ont recours à la ferti irrigation: méthode qui apporte les éléments suivant: N,P,K ainsi que des minéraux. Les agriculteurs mettent par arbre 100 à120 grammes d'azote ,50 à 70 grammes de phosphore ainsi que 100 à 150 grammes de potassium.
L’irrigation est réalisée deux à trois fois par semaine selon le degré d'ensoleillement grâce à la méthode du goutte à goutte.
La fleur de banane libère un pétale par jour au dessous duquel va se développer au final un régime de bananes (soit environ de 32 kilos.)
L'exploitant qui nous a reçus possède 2 100 plants de bananes permettant une production de 22 tonnes qu'il vend 16 roupies le kilo. Ceci lui apporte une valeur ajoutée de 352 000 roupies. Les charges de production s’élèvent à 70 000 roupies. Les rejets sont vendus sur une durée de 3 mois, soit 15000 roupies. Les fleurs quant à elles sont vendues 1 roupies alors qu'au marché elles sont vendues 10 roupies. Certains exploitants ont recours à la culture mixte, associant d'autres cultures à celle de la banane. Nous avons vu une association de bananes et de tomates. Il faut 1 an pour produire des bananes et seulement 4 mois pour les tomates. Ceci permet de limiter l'évaporation et la pression des adventices.
Le bananier est un symbole fort pour l'Inde: Il est comparé à une famille car il ne meurt jamais grâce à ses rejets. Ainsi les familles se doivent d'avoir une vie comme celle du bananier:
il est donc un symbole de fertilité.
Baptiste, Angélique, Maxime



01/02/2014 Mahabalipuram, un chef d’œuvre architectural

Après un petit déjeuné bien garni, tout le monde saute dans le bus. Direction le site de Mahabalipuram pour cette journée d'excursion. 2H de bus plus tard nous arrivons. Nous n'avions pas encore mis un pied dehors alors que les vendeurs à la sauvette répondaient déjà présent. Ils nous proposaient des livrets sur la ville, et ses chefs d’œuvres de pierres taillées, mais également des éléphants, postions du kamasutra, ou encore divers objets sculptés dans du marbre. Certains cédèrent à la tentation, quand d'autres étaient émerveillés par la splendeur du lieu qui s'offrait à eux. En effet, « la Pénitance d'Arjuna », en plus d'être un des plus grands bas reliefs du monde, est également une merveille de l'art Hindou.
Poursuivant notre progression, nous atteignîmes la grotte de « Varaha », ou nous avons pris quelques instants pour prendre une photo de groupe.
Par la suite nous nous sommes dirigés vers le Royala Gopuram, un édifice finement ciselé mais non achevé.
Reprenant notre route nous nous dirigeons maintenant vers « Krishna Butter Ball », une boule de beurre, qui d'après la légende aurait négligemment été laissé tombé par Krishna encore bébé. Ce gigantesque rocher semble tenir selon un équilibre défiant les lois de la gravités.
Nous redescendons ensuite vers la ville, ou nous arpentons les rues colorées de nombreux commerces de tailleurs de pierre, ainsi que de vêtements et autres objets divers et variés.
Passées ces quelques rues, nous voilà maintenant sur la plage, mais la vrai cette fois ci. Bien que les cocotiers ne soient toujours pas au rendez-vous, le sable fin quand à lui répond présent.
De là nous apercevons « Shore Temple ». Nous traversons donc cette étendue de sable en direction du monument. Arrivés à l'entrée du temple, nous nous acquittons des 250 roupies nous donnant accès au jardin, ainsi qu'au temple. Résistant au vent depuis le XIII ème siècle, cela fait de lui un des plus vieux temples toujours visible de l'inde du sud.
Après un court pique nique, il est temps de repartir vers un autre temple le « Five Rathas ». En réalité, il s'agit de 5 temples, sculptés dans un seul bloc de pierre. Ce sont les Anglais, qui ont mis à jour ces vestiges il y a 200 ans. Ils représentent des chars de processions, rendant hommage aux 5 divinités Indiennes majeures.
Nous quittons le lieu à 15h pour regagner Pondichery. Une fois en ville, il nous reste quelques heures de temps libres dans les rues. Après le repas, et le traditionnel petit point de fin de journée, tous les membres du groupe retournent dans leurs chambres, et se laissent aller à leurs rêves.

Laurine, Marion, Benjamin G, Clement L, Adrien